Salon du Chocolat : J’y vais ou j’y vais pas?

Parfois, écrire un article se révèle être une torture, une corvée. Pour vous, j’ai bien voulu tester le Salon du Chocolat. La vie est dure.

La veille au soir, tu te prépareras

C’était déjà la 17ème édition du salon du chocolat et tous les gourmands parisiens habitués connaissaient les tours pour obtenir des entrées gratuitement. Soit on est exposant, soit on s’amuse à participer à 36 concours sur internet et dans la presse dès le mois de septembre. Tous les ans, des centaines de places sont distribuées ici et là, sur des blogs de cuisine réputés ou non, sur des forums ou sur des sites officiels de magazines et autres grandes marques. Si vous n’êtes pas chanceuse, pas de panique, on obtient toujours des réductions : adhérents Fnac, client Carrefour et j’en passe, dégainez vos carte fidélité et vous bénéficierez d’un petit bonus (9€ ou 10€ au lieu de 12,50€ quand même).

La veille, je vous conseille de consulter le site internet du Salon du Chocolat afin d’établir un petit planning des animations et stands à voir absolument. Car le salon est grand, très grand, et c’est dans pas moins de 12000m² que vous errez, avides de chocolat. Prévoyez également à manger, même si vous préparez vos papilles à une dégustation intensive sur les stands. Sur place, pas grand-chose de prévu pour les casse-croûtes salés, et c’est très cher. Gardez votre argent (espèces ou cartes) pour vos achats ! Ha, on ne vous avait pas prévenu ? En fait vous allez au Salon du Chocolat pour dépenser vos sous ! Vous verrez désespérément votre portefeuilles fondre aussi vite que les petites merveilles que vous allez découvrir… Démonstration :

En ayant été plus que raisonnable, je m’en suis tout de même sortie pour plus de 60€ d’achats, et il faut rajouter les 10€ pour l’entrée. Aïe.

De la patience, tu auras.

Une certaine poussée de folie m’a incitée à me lever un dimanche matin à moins de neuf heures, même si mon organisme me suppliait de rester au chaud sous ma couette. Il a fallu ensuite affronter l’heure de métro et ses deux changements pour arriver à Porte de Versailles et bien sur… la foule. Premier week-end des vacances de la Toussaint, jour du Seigneur, en temps de crise, la populace a besoin de s’enrichir en cacao pour aller mieux. Et elle n’hésite pas à ramener toute la famille, la poussette encombrante, pépé Gérard et sa canne en bois, tata Suzanne et son sac à dos de randonneuse. Quand on arrive entre 10h et 12h, pas besoin d’attendre, on entre directement dans le grand pavillon 5 du Parc des Expositions. Les plus courageux arriveront après le brunch et patienteront gentiment dehors, mais avec une animation sculpture sur glace, s’il vous plaît.

Du monde, du monde, encore du monde…

Il faut apprécier le contact, la chaleur humaine, la proximité. Pic de fréquentation vers 15h30, mon espace vital se réduit considérablement, je partage même celui du parisien du dimanche qui ne s’est pas lavé, qui porte un t-shirt panthère rose et qui, selon l’odeur, vient de lâcher un petit cadeau de digestion chocolatée.

Des calories, tu prendras.

Une vilaine rumeur disait que les exposants étaient un peu radins. FAUX ! On déguste à tout va, on passe de la guimauve enrobée de chocolat à la tablette aux fruits, des créations très fines au chocolat pur… de toutes les couleurs, de toutes les formes, le chocolat saura vous séduire. C’est d’ailleurs tout l’intérêt du salon : goûter des spécialités régionales mais aussi de toutes nouvelles créations de grands pâtissiers et chocolatiers. J’ai pu découvrir des merveilles : les petites buttes de Montmartre de Christophe Roussel, la tablette chocolat noir aux fraises entières de Jean-Charles Rochoux, les crayons de couleur de Bockel, les caroussels de Patrice Chapon…

Allez au salon sans scrupules, ne pensez plus à toutes ces calories qui foncent directement sur vos fesses et sur vos hanches. Faîtes abstraction de toutes vos bonnes résolutions et ne faîtes qu’une seule chose : savourez !

Plein les yeux, tu en prendras.

Le Salon donne tout de même une autre dimension au chocolat : il flatte les papilles mais aussi les yeux. Tous les ans des artistes sculptent des blocs de chocolat pour que celui-ci prenne des formes spectaculaires un défilé est organisé pour présenter des créations 100% cacao :

Les coulisses du défilé

Le Salon du Chocolat au final, c’est un évènement auquel il faut assister en semaine. Le week-end, des milliers de personnes s’agglutinent, se poussent, s’insultent presque… de quoi gâcher le plaisir.  Emmenez votre maman ou une bonne copine avec vous, histoire de garder les pieds sur terre (ou justement de faire des folies ensemble, c’est plus rigolo). Il faut également prévoir un budget, quitte à ne prendre que des espèces pour s’y tenir. De retour à la maison, j’ai gouté mes achats et je n’ai pas regretté la fuite de mon portefeuilles, tout était délicieux! Rendez-vous dans un an pour découvrir les nouvelles douceurs de 2012!

À propos de AnneLise

Funny, sensitive and generous but terribly emotional, touchy and not-confident.

Publié le 2 novembre 2011, dans Day By Day. Bookmarquez ce permalien. 4 Commentaires.

  1. Je n’y suis jamais allée, mais ça a l’air bien tentant : du chocolat partout, what’s not to like ?!

    Merci pour l’article et les conseils dedans !

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  2. Super article, j’ai toujours eu envie d’y aller et j’étais curieuse de savoir ce qu’il s’y passe exactement ! La tablette aux fraises entières est OUF ! Ca donne envie :p

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  3. je veux y aller depuis des années. Je crois que l’année prochaine je vais y aller .

    Elles sont stylées les robes, mais ou est Lady Gaga ? lol

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  4. J’aime bien le salon du chocolat, le mieux c’est d’y aller en semaine et le matin, ya moins de monde que le samedi ou le dimanche. Certes l’entrée est un peu chère mais bon c’est sympa, on déguste pleins de choses :-P, ça sent bon, on achète pleins de bons chocolats…

    Chouette article 🙂

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